Rémy LADORÉ (1932-1996)

Exposition du 19 au 30 avril 2016
Vernissage mercredi 20 avril 2016 de 18h à 20h30

Rémy LADORÉ (1932-1996)
Dessins-Peintures-Gravures

Biographie
1932 Naissance le 7 octobre à Montrouge de Rémy Lejeune (pseudonyme Rémy Ladoré), il a deux frères, Jérôme et Philippe, plus agés de six et huit ans.
1942 Il apprend le piano. Pendant un an, il y travaille huit heures par jour. Rémy entretient cet art en jouant du Mozart et des sonates de Beethoven ou du Bach.
1947 Ses premières oeuvres seront marquées par la guerre. À quinze ans, sa passion pour le dessin décide de son départ pour Paris. Il ira à l’académie Charpentier pour préparer le concours d’entrée de l’École nationale supérieure des Métiers d’Art. Accepté, il poursuit trois années d’études couronnées de succès, il apprendra entre autre la technique de la peinture sur porcelaine.
1952 Il s’inscrit à l’académie Julian pour continuer de dessiner.
1955 Sa première gravure Le Printemps éditée par Pierre Cailler, La guilde de la gravure.
1957-59 Il expose des dessins et ses premières gravures au club du Panthéon à Paris. Il participe au groupe des dix Pointe et burin à la galerie Vendôme. Il réalise la conception et l’exécution complètes de décors pour l’exposition de la chambre de Commerce italienne.
1981 Rémy Lejeune prend le pseudonyme de Rémy Ladoré en s’inspirant d’un groupe de trois notes de musique de la 10e sonate de Beethoven.
1988 Il termine le 9eme burin d’un recueil de gravures : Parcelles de bonheur proches de la félicité, qu’il expose au Grand palais pour le salon d’Automne.
1989 Expose seul à la fondation Taylor, sur l’initiative de Françoise Pujes de la direction de l’information et de la communication aux Affaires culturelles.

Le critique d’art Marcel Sauvage a écrit : « S’il y a une noblesse du dessin, du sens personnel, dans le respect des traditions et des mouvements précis du dessin, à ce titre (de noblesse), Rémy Lejeune est des premiers -sinon le premier de sa génération- à la gloire du réalisme et du surréalisme, l’un et l’autre supérieurement authentiques, ici par l’émouvante pureté des lignes, des formes, comme aussi bien par l’ingéniosité sensuelle et spirituelle des motifs -en toute objectivité, bien qu’avec un bel humour sérieux. »